L'antisémitisme,
la guerre
En 1939, la communauté juive d'Europe est confrontée
depuis plusieurs années à la recrudescence d’un antisémitisme
ancien. En Hongrie, en Pologne, en Roumanie, en Russie, dans l'A llemagne nazie,
les mesures de persécution et les pogroms se multiplient. A Strasbourg,
la communauté juive, particulièrement politisée, n'ignore
pas le sort de ses frères allemands et vit dans la crainte. En juin 1940,
après plusieurs mois de "Drôle de guerre" et quelques
semaines d'une bataille éclair, la France capitule devant les armées
allemandes, jetant sur les routes soldats et familles.
"Replié" de Strasbourg à La Bachellerie (Dordogne) en 1939,
il évoque les souvenirs liés à la capitulation de
l'armée française, la débâcle et le passage, en 1940,
de colonnes de civils et de militaires en fuite. (7 AV 48) |
Il décrit l'ambiance de l'année 39 et celle du début
de l'année 40 à Paris ainsi que l'état d'esprit des
officiers en stationnement à Giverny (Eure) avant et après
leur montée au front. (7 AV 46 et 47) |
Il raconte sa campagne militaire en Belgique, sur le canal Albert, et
la retraite avec son régiment jusqu'à Béthune (Pas-de-Calais).
A l'issue de la guerre, il reçoit la croix de guerre et la médaille
militaire des mains du général Koenig.(7 AV 54) |
Il évoque l'antisémitisme des années 30 qui sévit
en France et jusque dans son lycée, à Strasbourg. (7
AV 52) |