Introduction aux Scènes familiales juives, recueil de ses principales lithographies juives publié en 1903
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES VOIR EN ENTIER ! |
Frontispice.- MISRACH
![]() |
I.- LA LEÇON D'HÉBREU
![]() Il faut l'entendre, le pauvre homme, moduler à son jeune élève les différents airs consacrés, sur lesquels celui-ci devra réciter la Parascha (4) à la synagogue. Quelle ardeur inlassable il met à ce travail. Dix, vingt fois, il répète la même note de sa voix chevrotante ; il passe du soprano à l'alto, du piano au fortissimo, et il recommencera, pendant des semaines, tous les jours ce même travail d'hercule Oh! la dure, l'ingrate besogne! Et comme les bambins savent cruellement se venger du labeur que leur impose le pauvre talmudiste en lui jouant maints tours pendables! - Cet âge est sans pitié ! |
IV.- LA FEMME AUX CUIVRES
![]() |
V.- LA COUR DE LA SYNAGOGUE PENDANT LE KIPPOUR
![]() |
VI.- LES BOULETTES DE PAQUE
![]() |
VIII.- FERVEUR
Dans leur prière du matin, les Israélites, obéissant aux prescriptions mosaïques, doivent ceindre leur front et leur bras des saints phylactères. Les phylactères sont des lanières de cuir surmontées d'un étui, également en cuir, qui contient, écrits sur duparchemin, les dix commandements de Dieu : "Tu les porteras en fronteau entre tes deux yeux, tu les attacheras commune symbole sur ton bras", dit le texte sacré. Dans le dessin, un pauvre juif se livre avec toute sa ferveur à l'accomplissement de ce devoir religieux.
|
IX.- KAPORA
![]() |
X.- LA FEMME QUI KASCHER
![]() |
XI.- LES OEUFS DE PAQUE
![]() Les voici, tendant leurs petites mains. La vieille bonne femme, sur le seuil de l'humble demeure, est comme assaillie par cette turbulence enfantine, et, les larmes aux yeux, larmes d'aïeule! elle remet à ses chers petits des oeufs peints en rouge, en jaune et en vert. Dans le fond du logis, le vieux harle (12), rendu indifférent par l'âge et les infirmités, à ces gaies effusions, reste absorbé dans la méditation de la Bible. |
XII.- LE BON KOUGUEL
![]() Tout passe! le Kouguel n'est plus guère en honneur que chez les humbles Juifs de village. Dans le dessin, une brave ménagère amène son vieux mari devant le mets précieux ; elle découvre la marmite et, le regard tendre et interrogateur, demande : "Comment le trouves-tu ?" |
XIII.- LE JUIF AU CÉDRAT
![]() |
XIV.- LE KIPPOUR A LA CAMPAGNE
![]() Dans les synagogues de campagne, les rites les plus stricts sont observés : debout, des vieillards prient avec ferveur ; l'atmosphère, surchauffée par les cierges, est brûlante ; le ventre vide, tremblants, contrits, ces fidèles resteront en prière jusqu'au soir où le son du schophar (15), après la cérémonie de Nehila (16), sera pour eux le signal de délivrance. A la première étoile apparue au firmament, ils auront le droit de rompre le jeûne. |
XV.- LES VERMICELLES
![]() |
XVI.- LA BONNE PRISE
![]() |
XVII.- LE JUIF AU BABA
![]() |
XVIII.- LE PLAT DE PAQUE
![]() |
Quand la mort est entrée dans une maison juive, les
membres de la famille déchirent leurs vêtements en signe
de deuil ; pendant sept jours, ils restent assis par terre, se nourrissant
à peine d'ufs et de pain. On prie, on fait l'aumône,
c'est le grand deuil. Nous voici dans une vaste chambre aux volets clos;
des femmes affalées sur le plancher s'abandonnent à la
douleur ; un rabbin psalmodie dans un coin les prières d'usage,
pendant qu'une visiteuse vient porter aux éplorées ses
muettes condoléances.
|
XX.- LA RENCONTRE DU RABBIN
![]()
|
XXI.- LE JUIF A LA PALME
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |